Ce chapitre comporte quatre grandes sections qui traitent des principaux moteurs du trafic de grands singes vivants :
La première porte sur la demande émanant des zoos et des parcs animaliers en Chine, où la croissance économique s’est accompagnée d’une augmentation du nombre de ses collections zoologiques. En coopérant avec des associations zoologiques internationales pour améliorer le bien-être physique et psychologique des grands singes capturés dans la nature qu’ils détiennent, les zoos chinois pourraient diminuer leur taux de mortalité et, par conséquent, la demande de nouveaux individus.
La deuxième section étudie la demande dans les secteurs du marketing et des loisirs (notamment le cinéma, la télévision, la publicité et les cirques) aux États-Unis et en Thaïlande. Elle aborde en outre les facteurs qui ont conduit à un recul de l’exploitation de grands singes captifs dans l’industrie des loisirs aux États-Unis.
La troisième section explore quant à elle la demande d’orangs-outans recherchés comme animaux de compagnie dans la partie indonésienne de Bornéo, et notamment les idées fausses sur ces animaux et leurs besoins qui motivent certaines personnes à « sauver » de jeunes orphelins. Elle aborde également les marchés florissants des animaux de compagnie en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et dans les anciennes républiques de l’Union soviétique.
La quatrième section analyse le rôle de catalyseur des médias sociaux dans le trafic de grands singes vivants, en identifiant la manière dont les plateformes en ligne influent sur la demande, en particulier en valorisant le fait de posséder l’un de ces primates, en donnant accès à ce marché et en sollicitant un nouveau public. Elle expose par ailleurs le travail effectué par les organisations non gouvernementales avec les médias sociaux pour juguler le trafic d’espèces sauvages sur internet, notamment en éduquant leurs utilisateurs à la conservation, en contrôlant la publication d’images prises avec des espèces sauvages et en bloquant les annonces relatives à la vente d’espèces protégées. Cette section présente en conclusion des alternatives et des moyens d’action pour mobiliser les acteurs de l’internet et les consommateurs, ainsi que des pistes pour réduire la demande globale.